Le patrouilleur grec arrive au port de Lakki, rempli de Syriens
devant le ferry qui les emmènera à Athènes
La couleur n'est plus tout à fait la même.
Nous sommes à l'ancre devant Lakki, port principal de Leros, île grecque du dodécanaise .
Et nous avons, sans que nous puissions faire quelque chose , un spectacle vraiment touchant.
Des centaines de migrants syriens arrivent chaque jour sur des patrouilleurs de gardes-côtes grecs.
Ils sont certainement enregistrés comme réfugiés politiques en Europe et ensuite ils ne leur restent plus qu'à choisir leur destination finale pour refaire une nouvelle vie.
Un énorme ferry grec spécialement prévu pour eux vient au quai de Lakki pour les transporter à Athènes où ils rejoindront une nouvelle destination.
Dans la ville de Lakki on peut voir des mamans qui surveillent des enfants dans un parc, tranquillement installées à l'ombre des arbres pendant que les maris font la queue pour se procurer le billet du ferry à l'agence de voyage débordée.
D'autres font la sieste sous un arbre en attendant que les épiceries ouvrent en fin d'après-midi.
Ils vont aussi sur les quais pour tenter de pêcher en riant de nous voir dans un si petit canot pneumatique, eux qui se sont entassés par dixaine dans un énorme dinghy pour pouvoir passer de la Turquie toute proche à la Grèce.
C'est enfin la " paix " pour eux et des nouveaux espoirs qui se lisent dans leur yeux fatigués.
Quelle navigation, on s'en souviendra, surtout au départ de Dhénoussa, île où nous nous sommes arrêtés pour la nuit.
Entre Dhénoussa et Patmos
Nous sommes " en vacances" pour une bonne semaine sur le quai de Patmos.
Finalement nous ne sommes pas mal, nous profitons pour aller visiter la Chora avec son château monastère, et nous nous perdons dans les ruelles qui entourent les murs.
Une semaine à Tinos , au quai, pour laisser passer le coup de vent, prête à visiter l'île une nouvelle fois.
La campagne est toujours aussi belle surtout à cette saison où les genêts sont en fleurs, et les boules que forment les pieds de thym commencent à bleuir.
Pigeonnier de Tinos
Un pélican , très connu dans la ville de Tinos, fait sa sieste sur la terrasse d'un market.
" La marina " de Syros est bien pratique pour s'arrêter à l'abri et faire des courses.
Evidemment ne rien attendre en ce qui concerne les commodités , rien , tout est laissé à l'abandon. Pas d'eau sur le quai , pas d'électricité, pas de toilette .
Mais avec un peu de courage, on peut prendre le bus à 1 km et rejoindre la ville qui est surprenante d'activités.
Près à affronter le coup de vent , nous restons au quai de Sérifos qq jours.
Comme beaucoup d'îles des Cyclades, il n'y a pas beaucoup d'arbres, mais la ville est sympa avec ses pêcheurs qui vous proposent du poisson fraîchement pêché.
On a que l’embarras du choix en poisson
Nous montons à la Chora, en bus, pour faire un tour dans ses ruelles vertigineuses.
Après avoir fait le tour de Milos pour contempler les falaises colorées , les roches découpées par l'érosion et les anciennes mines dans les carrières , nous avons traversé la passe " Stenon Milou-Kimolou " pour jeter l'ancre au Nord du petit port de Kimolos.
C'est un paysage magnifique qui nous entoure.
La falaise en calcaire blanc est creusée pour des garages à bateau et des habitations troglodites.
Un rocher creusé de trois galeries est posé sur L'eau .Il sert de nichoirs aux mouettes. Nous nous sommes empressés de passer avec le dinghy dans ses tunnels .
Avec le dinghy , nous avons exploré les lieux
Sur la plage les cailloux sont de toutes les couleurs.
Sous la falaise, les habitations troglodites
Sur la plage , les hangars à bateaux
AU-dessus les habitations correspondent avec les trous dans la falaise
C'est toujours très agréable de se laisser glisser sur une mer tranquille sans moteur, simplement à la voile.
Dans le centre de l'île dans les vallées encore verdoyantes de nombreux pigeonniers sont bien conservés
A Platis Gialos dans une ruelle
Cette île est très agréable , elle est restée authentique avec ces maisons décorées, ses poteries posées un peu partout , sur les toits, sur les murets, et sa végétation assez luxuriante.
Souvent les cheminées sont décorées de drôles de poteries
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